Veille de Fête des Mères
La date est sans surprise, mais le délai trop court,
On pense avoir le temps, et c'est déjà le jour,
Discussion entre enfants qui n'en sont plus vraiment,
Sur le fameux dimanche de la fête des mamans.
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On peut dire bien des choses, et sur différents tons,
La date est immuable, depuis bien des saisons,
Alors à la manière du grand Edmond Rostand,
Les trois gars s'interrogent sur cet évènement.
Incrédule : Etes-vous bien sûrs mes frères que c'est ce dimanche-ci ?
N'y a t'il pas une erreur sur le calendrier ?
Affirmatif : Pour sûr, c'est le dernier dimanche du mois de Mai,
Et il en est ainsi, depuis que je suis né.
Soucieux : Donc, si je comprends bien, nous sommes dans l'embarras ?
Optimiste : Nous nous en sortirons, nous ne sommes pas seuls, mais trois !
Désargenté : Hélas pour nous mes frères, nous avons un problème,
Car nous sommes fauchés, au point le plus extrême.
Astucieux : Moi, j'ai cru repérer après plusieurs années,
Que le plaisir découle non pas du prix payé
Mais du temps consacré à chercher une idée.
Opportuniste : Tu as raison mon frère, inutile de songer,
Qu'il faut appeler père pour qu'il puisse avancer,
Une somme qui sera inutilement dépensée,
Puisqu'un baiser suffit à la faire pleurer.
Craintif : Oui mais n'est-ce pas un cadeau trop modeste ,
D'offrir ce jour là un simple baiser d'amour,
Même suivi du geste ?
Moralisateur : Certes non, vous verrez comme elle sera émue,
De nous voir tous les trois, à son cou suspendu.
Et d'entendre à nouveau, quel que soit le quantième,
En ce dimanche de mai, murmurer un "je t'aime"
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Les trois gars rassurés, pour le choix du cadeau,
Qui sera, à coup sûr, justement apprécié,
Sont retournés ensemble, et tout ragaillardis,
Profiter joyeusement d'la soirée du samedi !